Saint-Yrieix doit son nom à Arédius, fondateur de la cité (6ème siècle) . Prêtre cultivé, descendant d’une riche famille limougeaude et possédant un domaine gallo-romain. Vers 564, Arédius installe un monastère et c’est ainsi que naît la ville qui porte son nom, devenu Yrieix.

Le pays de Saint-Yrieix est connu comme le paradis des pêcheurs, on y trouve toutes les espèces de poissons blancs, de très grosses carpes, des carnassiers, truites, brochets, sandres, perches, goujons, black-bass…. Etc. De plus, Saint-Yrieix est entouré de nombreux cours d’eau et lacs.

Aux alentours de Saint-Yrieix-la-Perche, on trouve de nombreuses forêts. Ces forêts sont principalement constituées de châtaigniers, matière première de nos fabrications. Nous pouvons ainsi trouver 7 forêts dans les alentours de la ville :

  •   Forêt domaniale de Jumilhac-Le-Grand à 10.5 km de Saint-Yrieix-la-Perche à une superficie approximative de 0.95 km² (96,52 ha, dont 91 ha boisés). Elle est presque entièrement incluse dans le périmètre du Parc Naturel Régional Périgord Limousin. Cette forêt est composée de châtaignier (54%), de chêne sessile (34%) et de résineux divers (12%). Le reste, soit 5,52 ha, est constitué de landes et d’infrastructures.
  •   Forêt départementale du Châtenet, située à 14.1 km et ayant unesurface approximative de 0.46 km²
  •   Forêt communale de Beyssenac à 14.3 km et s’étend sur 0.06 km² de surface approximative
  •   Le sentier de la forêt de Fayat est une des plus belles forêts de la Haute-Vienne à 14.9 km seulement ;
  •   Forêt communale de La-Coquille à 15.9 km, sa surface est de 0.19 km² (surface approximative)
  •   Forêt communale de Saint-Pierre-De-Frugie à 17.3 km et une superficie de 0.42 km² ;
  •   Forêt communale de Nexon à 17.6 km et une petite surface de 0.28 km² seulement ;
  •   Forêt domaniale de Pompadour s’étend sur une surface de 1.28 km² et loin de 21.3 km.

Saint-Yrieix-la-Perche est une ville de culture avec un riche patrimoine et une gastronomiede terroir appréciée.

  •        Une ville de culture : Du riche passé médiéval de la ville, plusieurs témoins méritent le détour :
  •   La collégiale des chanoines (Collégiale du Moustier), est classée au titre des monuments historiques. Cette collégiale traduit la puissance d’un chapitre de chanoines qui hérita d’un très ancien monastère du Limousin nommé la collégiale du Moustier, le premier édifice gothique construit en Limousin selon le nouvel art de bâtir du XIIe siècle.

La tour du Plô (petit plateau ou place sur un point élevé) est classée aux monuments historiques en 1998, c’est l’unique vestige civil du monde féodal, elle appartient à la famille des donjonsen pierre quadrangulaires (7,90 m de côté) édifiés sur l’ordre des vicomtes de Limoges. Haut d’une vingtaine de mètres, la tour du Plô se compose de quatre niveaux : Le rez-de-chaussée servait de prison, l’entrée, 5 m plus haut, était au 1er étage, le 2ème réservé au Vicomte de Limoges lorsqu’il faisait escale et enfin, le 3ème permettait à la garnison des « gens d’armes » de faire la garde et portait la bannière du vicomte.

  •   La Bible de Saint-Yrieix. Cette bible géante de 23 kilos est transcrite sur 376 feuilles de parchemin en peau de veau chèvre et mouton.Ce manuscrit a été réalisé à l’extrême fin du XIème siècle ou au début du XIIème siècle. L’ouvrage contient tous les livres de l’Ancien Testament. Il est enrichi de préfaces, d’arguments et de signes marginaux indiquant des passages qui n’appartiennent pas aux bibles hébraïques ; en écriture caroline, il est réparti sur deux colonnes.Ses dimensions, 585 * 410 mm.
  •   L’orgue de Saint-Yrieix : Cet orgue a eu trois vies. Comme orgue de salon, chez Madame Poirson, « une vie profane, une vie éblouissante : il a connu les plus grands personnages célèbres Alexandre Dumas, Jules Massenet, Gabriel Fauré, Charles Gounod, Lalo, Léo Delibes, Boellmann, … En 1932, l’orgue fut acheté par la paroisse de Saint-Yrieix.Il ne sert plus qu’à la vie liturgique.En 1981, il entame une troisième vie, avec le festival de Saint-Yrieix.

N.B : En 1969, il fut restauré par le facteur Gonzales.

  •   Les trésors de la Collégiale : Le Trésor comporte :

–          Une colombe eucharistique en cuivre repoussé et doré et recouverte d’un tissu orné de perles ;

–          Une petite châsse (dite de Sainte Germaine) en cuivre doré et émaillé ;

–          Une copie du chef-reliquaire de Saint-Yrieix en argent du saint fondateur.L’original étant conservé au Metropolitain Museum de New York.

  •   La Mairie :

–          En 1789, la maison de la ville de la rue des Plaisances était en ruine et inexploitable ;

–          En 1790, le conseil général de la commune se réunissait au couvent des Récollets ;

–          En 1794, au chevet de la collégiale ;

–          En 1852, la municipalité décide d’utiliser comme école les locaux de l’ancien hospice, rue du Marché ;

–          Le 27 février 1868, la mairie s’installe provisoirement à l’école. Deux vastes salles, au-dessus des salles de classe, devaient permettre de loger la mairie plus largement ;

–          En 1897, le conseil municipal vota la reconstruction de la mairie ;

–          La première pierre fut posée le 14 juillet 1899 et l’inauguration eut lieu le 7 juillet 1901 ;

–          99 ans plus tard, le 14 juillet 2000, l’Hôtel de Ville a été rénové dans son intégralité.

  •   L’ancienne mine d’extraction de kaolin de Marcognac : Le kaolin est la matière première de la porcelaine, découvert pour la première fois à Saint-Yrieix en 1768. Des dizaines de carrières s’ouvrent à partir de 1769 ainsi qu’une manufacture porcelainière, dont celle de Marcognac. En 1801 la production annuelle de kaolin autour de Saint-Yrieix était estimée à 350 tonnes…
  •   Le centre culturel Jean-Pierre Fabrègue : Au début des années 1990, la Ville de Saint-Yrieix-la-Perche décide de construire un équipement culturel pour regrouper une salle de spectacle et une bibliothèque. C’est ainsi qu’est né ce lieu d’échange culturel où se côtoient de nombreux spectacles vivants (théâtre, musique, danse, contes, marionnettes, cirque…), expositions et ateliers de création.
  •        Une gastronomie appréciée :
  •   La madeleine de Saint-Yrieix est fabriquée depuis 1845 par Les madeleines Bijou.C’est l’une des gourmandises les plus renommées du Limousin. Il s’agit d’un délicieux gâteau doré et ventru aux œufs frais. Moelleuse et fondante, elle est délicieuse trempée dans un café ou simplement nature. Sa forme traditionnelle vient de l’habitude de cuire les pâtisseries dans des moules creusés de motifs comme la coquille. Aujourd’hui, la madeleine de Saint-Yrieix se décline sous différents parfums, comme le chocolat, la vanille ou même encore l’orange. L’arrivée de la madeleine à Saint-Yrieix-la-Perche au milieu du XIXème siècle permet à la ville de devenir une importante place pour l’économie du célèbre gâteau. C’est donc la conjonction de l’histoire et de l’économie qui fait de Saint-Yrieix une ville de madeleines.
  •   Le cul noir : L’espèce locale est pie noir, soit banc taché de noir.Connu depuis le XVIème siècle,Ilfait partie des 6 races anciennes locales répertoriées en France. Le porc cul noir ne vient à maturité suffisante qu’à 18 mois. Il pèse alors autour de 200 kilos.Le porc Cul Noir Limousin est élevé selon un cahier des charges très strict, il a besoin du grand air pour se dégourdir les pattes et aime à chercher sa nourriture dans les châtaigneraies. Aujourd’hui, la race cul noir du Limousin fait partie des races locales en voie de disparition qui bénéficient d’un programme de sauvegarde. Son lard parfumé, fondant comme du beurre, est sombre et finement persillé.